Les mots silencieux

Quelques temps qu'Orphire est arrivée sur cette île. Pour avoir de la chance on peut dire qu'elle en a eu, de la malchance aussi, si tant est que cela en soit vraiment.

Depuis quelques jours la jeune apprentie si souvent discrete et sérieuse, l'est encore plus. L'échéance approchant, elle n'est quasiment plus visible en dehors de la bibliothèque du Magistérium et de la salle d'entrainement.

Toutes ses choses nouvelles se bousculent dans sa tête mais son attention n'est tournée que vers une seule pour le moment...

Quelques jours déjà qu'Orphire c'était retirée au monastère. Maître Zao lui avait affirmé qu'elle trouverai là le calme et la sérénité qui lui était nécessaire. Avant chaque levé de soleil elle gravissait sans élégance aucune, apas peu sur, la falaise jusqu'a son sommet, elle s'installait se laissant bercer par le bruit de la cascade et attendait là le levé du jour tel qu'il lui avait été demandé. Souvent elle restait là haut jusqu'a midi. Essayant vainement de mettre enpratique les demandes du Professeur Uldrick.

Midi heure a laquelle enfin son estomac grognon allait enfin pouvoir se remplir.

Chaque jour elle avait droit a son bol de soupe d'ortie. Non que ce ne fuse pas bon, mais la réputation des orties était dure et orphire avait enc haque instant peur de se retrouver avec de l'urticaire suite a ce régime.

Et l'après-midi elle le passait dans le verger, croquant souvent une pomme, ou deux quand on ne la voyait pas. Déambulant entre les arbres, ou observant a l'ombre d'un pommier les allée et venues des moines.

Les soirées étaient consacrées à la bibliothèque, et à l'apprentissage.

Le calme était là, le lieu dégageait une aura des érenité, Orphire aurait du y trouver cette même sérénité et pourtant... Quelque chose n'allait pas. Etait ce la peur, de perdre son emploi au sortir du monastère? la peur de la garder et devoirpasser ce fameux examen? Ou autre chose d'incoonu? Aucune question ne trouvait réponse, et Orphire elle ne réusissait à trouver la sérénité.

Avec un détachement impliqué dont Zao avait le secret, le moine observa durant plusieurs jours le comportement de son invitée.

Un soir, tandis qu'Orphire se promenait dans le verger, il vint à sa rencontre afin de connaitre les expériences vécues par la jeune apprentie mage durant ses exercices.

Il apparut que malgré la grande application qu'elle donnait à sa tâche, résidait en elle, un poids qui entravait toute progression spirituelle. Zao, investi dans le suivi des pratiques, échangea avec elle certains principes fondamentaux de la doctrine monastique. Cet échange permi au moine de ressentir les causes de ce mal-être et d'envisager les moyens de surmonter l'obstacle.

Après un long entretien avec le professeur de magie d'Orphire, il fut conclu un accord avec Zao. Orphire, resterait au monastère tant qu'elle le souhaiterait. Durant cette période, Zao lui prodiguerait des enseignements en vue de l'aider à se construire un mental d'airain ce qui lui serait profitable en vue de son apprentissage des arts taumaturgiques.

Le professeur précisa cependant, qu'il passerait de temps à autres pour s'enquérir de sa protégée et donner quelques leçons.

Debout en haut de la cascade Orphire observe son ciel bleu, et sans nuage en attendant le levé du soleil. Le doux bourdonnement de la cascade berce sa vision et rapidement son corps muscles relachés commence a osciller à la limite de la chutte sans jamais pencher.

Elle a trouvé son ciel bleu pourtant rien à faire avec les exercices donnés par le professeur l'eau reste imperméable à ses essais. Ouvrant les yeux et constatant deja le soleil bien haut elle regagne le verger. A l'abri d'un arbre elle regarde les moines faire leurs exercices. Chacun de leur mouvement est en harminie, chacun est calculé pour être le plus parfait. Le bassin en lien avec les bras et les jambes, geste réalisé au ralenti à la perfection.

C'est en assistant a ce psectacle qu'orphire songe a essyaer de parler a ses professeur, et cherche le courage de leur dire ce qu'elle souhaite...

[hrp] Aurait du être posté plus tot dans la journée[/hrp]

Le monastère était devenu un refuge pour Orphire. Il y régnait une ambiance calme, où il n'était que rarement necessaire de prendre la parole.

Depuis quelques jours elle affrontait vaillamment une nouvelle épreuve. Zao avait commencé a lui enseigner ce qu'il appelait Tai chi Chuan, c'était ce ballet harmonieux que les moines pratiquaient.
Dans un premier temps en particulier il lui avait vaillamment expliqué et appris les déplacements. Jambes écartées d'une largeur de bassin, pieds parallèles, avancer la jambe, poser le talon, puis la pointe droit devant soi. Décoller la pointe et la tourner du coté du déplacement. Ramener l'autre pied au niveau du talon de la jambe avancée. Poser la pointe pour reprendre son équilibre, avancer la jambe, poser le talon et recommencer.


Ces pas appris, orphire avait été placée au milieu de tout ces moines, devant copier chacun de leur déplacement, de leur changement d'orientation. Au centre pour avoir toujours quelqu'un face a elle lui montrant le mouvement.
Elle qui essayait de toujours se mettre dans le coin le moins visible, il lui semblait être là, le centre de tous les regards. D'autant qu'il ne lui était pas facile de ne pas géner les moines autour d'elle.

Cette première scéance fut pour elle une épreuve. cependant ne voulant d'aucune façon décevoir Zao, elle ne c'était pas dérobé a l'exercice et avait tenue sa place jusqu'a être libérée.

Lorsqu'elle songeait que bientot il allait lui falloir a l'instar des moines ajouter les mouvements des bras elle ne pouvait qu'appréhender la prochaine séance.
Même si elle devait bien reconnaitre que ce replit sur soit l'aidait grandement dans la maîtrise de ses dons.

Tout est noir, il est en haut elle est en bas. Il parle, fluidement elle se déplace, c'est avec Korto que le professeur est en grande discussion.

Elle voit korto qui s'éloigne, Uldrik avec lui. Faisant tourner son poigné elle arme son grapin lui faisant prendre de l'élan. D'un geste précis elle le lance celui-ci allant se planter dans le dos d'Uldrick qui pousse un hurlement déchirant. Korto continua s'éloigner vers une fenetre luxieuse, Uldrick bien que hurlant de douleur avance toujours le grapin planté dans le dos. Après avoir laissé un peu la corde se dérouler elle commence l'ascenssion.

Forcant sur ses bras centimètre par centimère elle grimpe jusqu'au niveau des deux hommes dans ce hurlement incessant. Mais le grapin glisse sur le dos du Professeur et le sang s'écoulant rend la corde glissante, bientot le grapin lache et orphire est plongée dansuen chutte sans fin.

Elle voit les deux hommes passer la majestueuse porte. Une voix raisonne :

" Vous n'aviez pas assez bien accroché votre grapin Orphiresan"

Elle attéri sur un matela de gigantesque plumes noires, face a elle unoeil énorme la regarde alors qu'un croissement s'échappe du bec de l'énorme oiseau. Puis une multitude de couleur lorsqu'un autre oiseau, un peroquet tente de l'attraper avec son bec.

En age elle s'assoit sur sa paillasse, étoufant un cri de terreur, haletante le souffle court, elle se blotti dans le froid tout en essayant de reprendre ses esprits.

Ce matin, tandis que les pratiques et les enseignements s'achèvent, Zao, d'un geste de la main, invite Orhpire à rester encore un moment dans la grande salle du monastère.

Seuls, à présent, le silence s'installe, ponctué par le tintement lointain d'une cloche annonçant le début des travaux quotidiens.

Zao, les yeux fermés en position méditative, reste un long moment sans bouger. Puis, sans aucunes raisons apparentes, expire longuement 3 fois et prends la parole.

"Orphiresan, votre attention constante, vous a permis de bénéficier des enseignements selon la Tradition. Je vous ai instruit selon la pratique secrète dite de la Voie Directe et Sublime des Cinq Eléments Transcendants.

• Par l'experience de l'Air, vous avez pu réaliser l'interdépendance des phénomènes et la nature illusoire du réel.
  
• Par l'experience de l'Eau, vous avez entraperçu les voiles de l'esprit, masquant votre véritable nature.
  
• Par l'experience du Feu, vous avez ressenti les bénéfices directs de la non-pensée dans l'action.
  
• Par l'experience de le Terre, vous experimentez actuellement les relations de causalités. Ceci entraine cela..."
  

lance une pierre, sur le gong qui résonne bruyamment. Zao marque une pause, le son du gong s'estompe petit à petit laissant à Orphire le moyen d'accueillir ces paroles...

"...Aujourd'hui, je perçois un obstacle important avant de pouvoir aborder avec vous le cinquième élément. Le pouvoir de la pierre semble vous assujettir sans que ayez pu témoigner d'explication objective et factuelle sur ce lien. Je vois 2 moyens de surmonter cet obstacle. D'une part que vous preniez conscience de cet asservissement en l'expérimentant, d'autre part en analysant selon des procédés connus du Magisterium, la nature de cette pierre étrange.

Mais le voulez vous véritablement ? Ce choix est votre et je ne peux m'y substituer. Je souhaite que vous puissiez à présent méditer sur ce point. Lorsque vous aurez achevé votre réflexion, venez me voir."


D'un bond, Zao se lève, prends un vase puis projete quelques gouttes d'eau parfumées sur Orphire avant de quitter la salle d'un pas mesuré et rapide à la fois.

Un océan de noir, d'un coup un cercle de personnes l'entourent. Vêtues de noir, masquée gantée, les fromes se multiplies 10, 20, 50, 100... Le choeur des voix entonne Drow ou pas drow? Le choeur éclate en une cacophonie alors que chaque voix parle.
Suis je un drow?
et moi et moi que suis je?

Orphire tourne sur elle meme, les forment se mettent a tourner tout autourd'elle a une vitesse vertigineuse. Puis toutes se regroupent pour ne faire qu'une. Deux imenses portes sortent de terre, faisant voler une multitude de mèches des cheveux recouvrant le sol, elles s'ouvrent sur une piéce emplie de lumière ou tout n'est que luxe.
La silhouette sans un regart vers l'extérieur, passe les portes, elles commencent a se refermer alors qu'une voix raisonne
"Il est parfois plus simple de franchir un océan que de passer une porte. Un ocean sépare souvent deux monde, une porte en fait tout autant. Il y a eux et il a nous, nous ne sommes pas eux il ne sont pas nous, franchir la séparation c'est devenir eux."
Les deux porte se rejoignent, et claquent en se croisant, il ne reste que le noir.

"Perdu! perdu! Mais où est il lequel est ce? Celui là ou celui-ci? "

A droite a gauche, devant, derrière, partout tombe des livres tous presque semblables.

Une voix féminine raisonne "Je l'ai c'est celui là! il arrive"

Un énorme livre tombe sur orphire l'écrasant.


La jeune femme sursaute en ouvrant les yeux, devant le vide de la falaise de la cascade elle manque de basculer, avant de se jeter en arrière.

D'un pas sur, bien différent du pas incertain et malhabile des premières ascensions, Orphire monte au sommet de la cascade. Elle remonte les pans de sa jupe jusqu'à ses cuisses et en un mouvement fluide elle se laisse glisser au sol se plaçant dans la position du Lotus.
Dans un premier temps elle ouvre ses sensations au bruit de la cascade, regardant l'eau chuter indéfiniment jusqu'au petit lac en contrebas.

L'un dit d'occulter la sensation, l'autre dit de la rechercher. Cherchons avant d'essayer d'occulter.

La jeune femme laisse sont esprit s'ouvrir, par chaque millimètre de son être elle cherche à ressentir ces flux si précieux au mages mais qui pour elle sont aussi naturel que le sang coulant dans ses veines.
Tout comme elle a appris à écouter son corps et ce sang, elle s'ouvre maintenant à la magie.
Elle cherche la moindre étincelle magique, le moindre fil tout autour d'elle.
Sûre de ses sensations elle s'attelle maintenant à sa tache principale.

...

La nuit tombe, son esprit est attiré ailleurs, loin de sa tache, alors qu'elle reste assise face à la cascade, immobile, le corps, par instants frissonnant sous la froideur de la brise du soir. Les cheveux volant sous le souffle du vent. Son corps seul restant attentif à ce qui se passe autour d'elle.

Devant l'entrée du monastère, Zao, les bras croisés, observe la progression d'Orphire sur le versant escarpés du mont Tonnerre.

Ne voulant contenir sa joie, il chantonne :

"...La foi, l'érudition, la noblesse
Sont l'arbre de vie de l'esprit.
Une fois planté, il est facile à consolider.
Si vous le soignez, vous réussirez.

Le détachement, le renoncement, la clairvoyance
Sont l'armure de l'esprit.
Une fois revêtue, elle est légère et résistante.
Si vous la portez, vous réussirez.

La méditation, l'enthousiasme, la patience,
Sont l'étalon de l'esprit.
Une fois lancé, il s'échappe rapidement.
Si vous l'enfourchez, vous réussirez.

La connaissance de soi, la lucidité, le ravissement
Sont le fruit de l'esprit.
Une fois cultivé, il mûrit et revigore.
Si vous le semez, vous réussirez.

Inspiré par son cœur, le yogi a chanté
Ces douze significations de l'esprit.
Bienfaiteurs, ne manquez pas d'exercer votre foi !*"


Après ces paroles chantées, le moine tape 3 fois des mains et repart, guilleret, vers l'entrée du monastère, sautant de pierre en pierre à cloche-pied.





* extrait des chants de Milarépa

Vêtue d'un simple morceau de tissus noué autour de la poitrine, et d'une microscopique jupe en forme de pétales de fleurs verts Orphire regarde autour d'elle l'océan de vert ou tombe une pluie de poussière féérique.
Elle avance lentement, ses pieds caressant l'herbe haute, subitement elle arrive a un barrage. quatre barrières de bois, au milieu un passage gardé par un immense personnage a qui Orphire n'arrive qu'au genoux. Sa tête est surmontée d'un hideux casque a corne a l'expression des plus effrayante.
- HALTE! ON NE PASSE PAS! dis t il d'une voix en capitale.

Orphire le regarde hésitante entre se laisser partir dans les pommes, un tas venant d'apparaitre juste dans son dos. Et trouver une solution pour se sortir de se mauvais pas.
- JE SUIS BIGORNATUS GRAND SEIGNEURS DES ABYSSES ET DES SEPT OU NEUF ENFER DU GRAND SOUS SOL INONDE
- Orphire apprentie
- ON NE PASSE PAS CAR LA EST MON ROYAUME ET L ON NE PASSE A MOINS DE ME DONNER DES BRIOCHES
Orphire se retourne.
- J'ai des pommes
- J'AI DIS DES BRIOCHES SINON ON NE PASSE PAS LE PÉAGE DES BARRIÈRES
- Et si je passe a coté?
Le géantissime Bigornatus regarde alors l'immense plaine au milieu de laquelle ses deux barrières semblent bien petit, d'un ton embêté il reprend.
- AH JE N'AVAIS PAS PENSER A CA, ALLEZ Y
Orphire alors contourne les barrière par la gauche et reprend son cheminement, pour aller où?

Tout proche des bruit de sabot se font entendre, Orphire a juste le temps de se tourner pour voir un enorme boeuf charger vers elle.
Un rugissement fabuleux se fait entendre, suivit d'un bruit mat, lorsqu'un Ours percute le boeuf, et que la lutte entre les deux mastodontes commence.

Laissant les deux bêtes a leur combat sauvage, la jeune femme frissonnante dans sa petite tenue continue son avancée.

La poussière de fée tombe plus drue, lorsqu'une multitude de petite voix aigües crie :
- bisous! bisous! bisous!

De toute part apparaissent des dizaines de petite fée d'environ 10 centimètre de hauteur, elles foncent sur orphire les bras écartés.
Et arrivant a portée plante leur dent dans la chair tendre de la jeune femme, lui arrachant des cris de douleur.
- bisous bisous, continuent elle a crier la bouche pleine de sang...

Dans un cri muet Orphire se réveille assise sur sa paillasse.

Blessée et épuisée sortant sur la place d'Astria, Orphire ne trouve le courage de se rendre au monastère. Elle prend alors a pas lent la direction du Magistérium, la porte d'entrée passée elle s'effondre sur un canapé non loin de la cheminée du rez de chaussée.

Une petite chauve souris quitte le plafond du premier étage pour venir se blottir au creu du coup de la jeune femme, alors que celle-ci glisse dans le someil.

Chevauchant l'imense chauve-souris, Orphire tremble sous le froid glacial du vent de la tempete. Le sable la frappe et la blesse alors que vaillament la chauve-souris essaye d'échapper a la tourmante<; Le vent fouette les écart son nombreux, agrippée à la cape blanche Orphire tire tant qu'elle peut pour ne point tomber de sa monture.
La silhouette propriétaire de la cape, porte les mains a son cou, puis s'affaisse étouffée, étranglée. Une rafflale de plus a raison du corps qui bascule, Ophire n'ayant que le temps de lacher la cape.

Après cette dernière bourasque la tempete se calme envie, mais les nuages vert au dessus d'elles commencent a lancher un crachin, chaque goute rongeant un peu plus l'imense chauve-souris qui commence a partir en lambeau.

Au coeur la peur, devant elles le vide elles planent a toute vitesse essayant d'achper a lapluie mortelle. Le mur, invisible la seconde d'avant iln'y était pas, la seconde d'après elles étaient stoppée net. La toile se tend sous l'impact mais ne romp pas.

Orphire se retrouve prisonnière a l'intérieur, lentement gratieusement sa geolière arrive perchée sur ses huit pattes. Ses mandibules hideuses vienne froler chaque centimètre de la peau d'orphire. Quelques coup de pattes accidentels déchire la chair de la prisonnière.

Une douleur atroce alors que l'araignée enfonce sont dard venimeux dans le dos de la captive, puis plus rien les membres leur sensations disapraissant un a un. Le cocon se forme de ses pieds a sa tête. La dernière vision avant le noir complet de la tisseuse crachant son fil.
Le dernier rayon de lumière avant que le cocon se ferme, seul son esprit s'agite impuissant le corps ne répondant plus.

Orphire se reveille, en sueur dans un cri muet...

Accrochée au plafond je la voit s'agiter, chaque mouvement résonne en moi. Le corps se tourne, se détoure, se retourne. Un mauvais rêve de plus, comme chaque nuit, depuis combien d'année que je veille.
Le corps s'arcboute puis se redresse assit dans un cri muet. Je vois, je sens les mains qui cherchent autour du cou, le réconfort qui n'y est plus. Une dizaine de battements et me voilà m'agrippant sur l'épaule.

En route Orphire, laisse moi t'emmener loin de tes rêves. Viens profiter de l'ivresse de la nuit comme en ces temps que tu as oublié, ou j'étais ta seule échappatoire.

Quelques coup d'ailes et je quitte la cellule, le temple, partant à tire d'aile découvrir les contrées environnantes. L'emmenant avec moi, retenant le sommeil.

Dans la cellule ne reste qu'un corps recroquevillé frissonnant les yeux ouverts sur le vide.

Le temps est au beau, le ciel d'un bleu azur, et les rayons du soleil chauffent les dalles d'argiles de la grande place d'Astria. Quelques enfant profitent de ce beau temps pour jouer dans la fontaine.
Assise sur un bac face aux portes Orphire lit un livre. Le beau temps amène les passants et la place ne tarde pas a se remplir de personne de toute profession, de tout age.
"C'est elle... c'est elle regarde c'est elle"
Les voix étouffées par les casques parviennent étrangement jusqu'a Orphire, mais lorsqu'elle lève les yeux les gardes ne bougent pas statique a leur habitude.
Orphire reporte son attention sur son livre.
Un groupe de femmepassent devant elle.
"C'est elle mais oui c'est elle"
Orphire a nouveau leve la tete, et regarde les trois femmes.
"...jeté mon jérémy au sol, qui a vu un enfant si malpoli..."
Pourtant la voix est la même. Sans attention a la jeune femme le groupe passe son chemin.
Les murmures reprène venant de toute part, mais a chaque fois qu'orphire se tourne d'un coté où de l'autre, dès qu'elle regarde les gens aucun ne murmure ni même ne la regarde.
Un visage se tourne vers elle, il est fluctuant, pas un milème de seconde le meme et au final il reste vide.
Orphire ferme les yeux et se frotte les tempes, secouant la tete. Un froid glacial s'empare d'elle, et avant meme qu'elle n'ouvre les yeux, les cris résonnent a ses oreilles.
La pièce est sombre a peine éclairée d'une lumière verte, le porte s'ouvre et le serviteur silencieux s'avance. Docilement elle le suit, ne sachant que trop bien vers quoi s'achemine le rève. Elle parcours le long couloir s'étendant devant, noir, sombre, de droite de gauche on entend les gémissements, les cris les hurlement les suplications.

...

Ce n'est que plus tard lorsque l'insuportable est atteind...

Orphire s'eveille en sursaut dans un cri muet, elle se découvre et va serrer son pied droit.
Le reve est fini la réalité reprend ses droits.

La barque avance lentement dans cette rivière dont l'eau est aussi épaisse que de la lave et d'un noir malsain. Agenouillée en son centre, vétue d'un kimono blanc sur lequel dansent des dragons noirs, Orphire regarde le payasage alentour. Ses mains serrent un éventail aux lattes de métal dont le tissus est assorti a son kimono.
Dans une ambiance rouge vif, digne du plus merveilleux des couché de soleil le paysage d'hooreur défile. Sur les deux berges de la rivière des monstreux hideux, de démons difformes, quelques humanoide se livrent un combat acharné, plus proche du carnage que du combat.
La barque semble hors de de la scène dans le calme et la pleinitude qu'i en dégage, on n'aurait pu la croire ailleur s'il n'y avait ses mains sortant de l'eau qui cherchent a l'attraper.
Le regard calme de la jeune femme ce porte sur le tas de chair qui est allongé devant elle, seul les vêtement laissent a deviner l'identité du tas. Celui-ci remu et se lève, si divisant par la même en deux hommes physiquement en tout points identiques.
L'un a cependant une pose déguingandée, un regard cupide et semble légèrement éméché. L'autre se tien droit calme et raide il inspire confiance.
L'un d'une voix suppliante plein de tristesse dit "Je veux rester dans le rêve la donzelle", l'autre d'une voix appelante dit "Je veux revenir Orphire".
Orphire se lève le regard emplit de larmes, l'une d'elle glisse et s'envole sous le souffle d'un vent se levant.
Elle va pour parler lorsque les deux hommes s'effondrent. Deux flèches fichées dans leur cou. Une troisième arrive comme au ralentit droit sur la femme. D'un geste qui lui parait infiniment lent elle lève son éventail replié sur lequel la flèche vient s'écraser. Au même instant le déroulement du temps reprend sa route et cinq autres flèches viennent la percuter, elle s'effondre et tombe de la barque. Dans sa chute elle remarque un homme aux beaux atour à l'air fier monté sur un bel étalon nerveux et fier. Le traits de son visage sont indistinct mais il inspire gentillesse et confiance Atteignant la rivière, les mains glaciales viennent s'emparer d'elle pour la tirer vers le fond.
Et alors qu'elle est entrainée le liquide épais commençant à envahir ses voies respiratoire, elle voit passer au dessus d'elle un magestueux corbeau noir.
Le poisseux liquide recouvre sa vision et ne reste que la sensation d'étouffement...

Dans sa cellule du monastère Orphire se réveille inspirant l'air a grand goulée.

Assise face au feu, la main sur son cou, Orphire repensait aux voeux qu'elle avait prononcé quelques temps plus tôt.

Les mots échangés, les questions posées, qui amenaient des réponses souvent encore plus obscures. Mais au final, le maitre avait su éclairer l'élève, qui avait accepté la voie proposée.

Et puis il y a cet autre si différent qu'il l'avait laissé sans voix, mais cela n'était que la surface, elle le savait.

Assise face au feu, Orphire s'interrogeait sur ces derniers choix, ils n'étaient certainement pas judicieux, mais le problème avait beau être retourné elle n'y voyait d'autre solution. Le dernier la laissait perplexe au plus haut point, bien sur il n'enfregnait pas ses voeux mais pour sur maitre Zao n'en serait pas forcément content, quand au professeur Uldrick Orphire préférait ne même pas y penser.

Assise en haut de la falaise Orphire regardait en contrebas les derniers participant.

Dans l'ensemble cela ne c'était pas trop mal passé, le spectacle avait été de qualité et surtout il n'y avait pas eu de mort.

Au final il n'y avait en fait que pour Orphire que la soirée c'était révélée catastrophique.

elle avait eu l'impression de se ridiculiser toute la soirée, cafouilleuse devant les grand avec son parchemin. Son cavalier qui n'avait pas meme pris la peine de se faire excuser.

Et la robe... Quel que soit la personne qui l'avait offerte il était certain qu'elle avait bien du s'amuser. Elle avait du êtr bien ridicule au vu du nombre de personne lui ayant dit d'aller se changer. Pour finir elle avait cédè pour plus tard s'éloigner loin de cette agitation.

Alors que la lassitude commence a s'emparer d'elle Orphire s'étire.

un cauchemard se terminer. Maintenant il faut affronter l'autre, combien de fois vais je mourir cette nuit?

D'un pas lent Orphire se dirige vers le monastère, son regard le même que celui qui va affronté son boureau.

La nuit est calme aux alentours du monastère dans le silence de la nuit l'on entend le rythme régulier d'une chouette siffleuse, le crissement des grillons, et quelques grenouille croasser a la lune de ci de là.

Lorsque l'on entre dans le monastère l'on entend le bruit du froissement des robes des moines, le glissement des parois de papier.

Mais lorsque l'on entre dans la chambre d'Orphire l'on ne peut que constaté que le calme est bien loin. Son corps est agité de tremblements, se tourne, se retourne. Son visage exprime l'étonnement, la douceur, et puis la peur, l'horreur, la terreur. Son corps s'arqueboute alors que son visage n'exprime que douleur. Le cycle se calme, et le cycle reprend, une fois, deux fois, toujours pire et d'un coup!

Le corps de la jeune se redresse assis un cri silencieux déforme son visage.
Puis le corps s'affale sur la paillasse, les yeux ouverts, regardant le vide, seul mouvement le soulèvement régulier et calme de sa respiration.

Orphire leva le regard sur l'homme à ses cotés, sa main gantée effleurant à peine le bras qu'il lui proposait.

Revenir pour moi? Est ce seulement possible? S'installer ici définitivement...
C'est agréable à n'en pas douter mais...

L'homme porte son regard sur elle et lui sourit tendrement, elle sursautte légèrement, surprise dans ses pensées, puis lui sourit à sont tour sentant un fard lui monter aux joues.
Son regard se porte vers le ciel, le regard de la personne qui crain que ce même ciel lui tombe sur la tête a l'instant. Le regard se durcit, le regard ce décide.

Peu importe la douleur qui viendra, peut être peut on espérer un peu de douceur avant qu'elle ne terrasse...

Le contact de sa main gantée se rafermit sur le bras de l'homme.

Pas de catastrophe... aucun attroce géant ne leur avait broyé les os... aucun dieu vengeur ne leur avait brulé le coeur... ils n'étaient pas tombés dans les escalier du monastère... et même les chevaux lancé a vive allure du régent les avait miraculeusement évité

Etait ce une treve accordée? Ou est ce que la douleur serait encore pire? Seul le temps saurait le dire... Mais peutetre serait ce la nuit qui seraient amplifiée, mais était ce seulement possible?

Orphire venait d'apprendre ce que pouvait être la douceur du reve...

Mais le rêve n'existe pas...
La douleur la plus vive vient toujours sans crier gare...
La douleur la plus vive n'est pas celle du corps...
La douleur la plus vive est celle du coeur...
La douleur la plus vive vient de ceux sans qui l'on ne saurait vivre...
Seul existe le cauchemard...
La question reste, cela en vaut il la peine?
La réponse est ...