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 Le Jigoku du Chevaucheur de Fauve

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Rigald
Chevalier d'Or
Rigald


Nombre de messages : 118
Date d'inscription : 11/04/2008

Le Jigoku du Chevaucheur de Fauve Empty
MessageSujet: Le Jigoku du Chevaucheur de Fauve   Le Jigoku du Chevaucheur de Fauve Icon_minitimeMar 22 Avr - 3:38

*Un homme est étendu au sol, sur un parterre de feuilles d'automne dont celles autour de lui forment un cercle vide noirci par le feu. De part et d'autre se trouvent de petites falaises. Il semble être dans un passage.

Tout est noir pour lui car il est au bord de l'inconscience. Il ressent toutefois une vive douleur dans tout son corps. Il n'arrive pas à bouger ou ne serait-ce qu'ouvrir les yeux.

Il se sent plus beaucoup plus lourd qu'il ne l'est d'habitude et hume des odeurs qu'il n'a jamais rencontré. Il se dit qu'il n'est pas au Jigoku, sinon il ne serait pas dans cet état. Mais il ne ressent pas non plus la corruption de l'Outre-Monde. Alors il écoute attentivement son environnement proche.

Il lui semble entendre le bruit d'insectes un peu plus loin. Il ressent les feuilles sur lesquelles il est, ainsi que les arbres qui bougent sous un vent léger.

Il commence alors à reprendre ses esprits et entame doucement et lentement une entrée en méditation pour pouvoir se ressourcer. Après un moment dans cet état, à essayer de percevoir en vain les flux d'énergies du sol, chose étrange pour lui par ailleurs, il entend du bruit, des pas et des bruits métalliques, des armures et des armes sans aucun doute.

Il le sait à présent que sa route se termine ici. Il est résolu et abandonne sa méditation et entame une prière. Ses ennemies l'avaient finalement vaincus après tant d'années, il devait à présent reconnaître son échec et se laisser mourir.

Il entendit des paroles plus ou moins compréhensibles ainsi que le bruit d'un papier lourd et solide, un parchemin, une chose qu'il n'a vu que peu de fois, loin, très loin de chez lui. Il commence à réfléchir à toute allure, à se poser tellement de questions à la fois qu'il s'en donne un effroyable mot de tête.

C'est alors qu'il entendit un bruit étrange et qu'il sentit ses poumons se reremplir, sa force lui revenir ainsi que le contrôle de chaque partie de son corps comme s'il venait de se réveiller.

Il se retourne alors d'un geste, se lève, bien que titubant, et s'écarte du demi-cercle formé par des chose qu'il aurait ne jamais voir. Il a cru alors qu'il s'agissait de la fin de son ère et de la race humaine car les Onis qu'il avait alors devant lui était des humanoïdes.

A moitié aveuglé par la brusque apparition de lumière, il dénombra six… choses. Deux avaient l'air plus humain que les autres, l'un à la peau noir, certainement du Senpet, et l'autre aux traits qui n'appartenait ni au pays de l'homme à terre ni à ceux des habitants du Senpet, ni même au barbare du nord. Un autre était très petit et mince. Il y avait également ce qui semblait être une femme à la peau claire voir même argentée, aux cheveux noirs, aux oreilles pointues et accompagnée d'une panthère à la robe d'obsidienne. Et là il aperçu ce qui lui confirma dans son esprit qu'il s'agissait d'Onis : un "homme-arbre" car sa peau était de l'écorce.

Sans s'attarder sur les détails de ces créatures ou de l'environnement, il prit ses jambes à son cou dans la direction opposé au cercle et disparu avant qu'elles n'eues le temps de réagir. Il suivit la falaise tout en courant et commença à l'escalader. Plus de vingt mètres en hauteur plus loin et deux minutes dans le temps, il se cacha dans un fourré proche. Il observa alors.

Il eu la confirmation qu'il n'était pas dans l'Outre-Monde. Il y avait de la végétation, luxuriante de plus, et de la vie. Après un moment à observer, comprendre et analyser ce qui semblait être un village d'humain en contrebas, il commença à faire nombre d'hypothèses sur sa situation.

Il s’aperçut à ce moment qu’il ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs et que des sensations qu’il avait perdu depuis fort longtemps ont recommencé à venir, à son plus grand désarroi.

Il passa trois jours à observer le lieu, vivant de racines de plantes comestibles qu'il reconnaissait, et ceci était assez rare, et d'un petit point d'eau servant à des animaux non hostiles comme des biches. Entre temps, il faisait de longue séance de méditation pour calmer son esprit affolé.

Après ce laps de temps, il se donna raison et descendit. Et c'est à partir de ce moment, que Kaze no Ryu, du Clan du Dragon, membre de la famille monastique Togashi entra dans son propre Jigoku.*

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