Les Chroniques d'Arcanos
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 Renaissance naturelle

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MessageSujet: Renaissance naturelle   Renaissance naturelle Icon_minitimeJeu 24 Avr - 22:12

Témoignage écrit d'un marchand de la cité d'Etrion sur les récents évenements dans la cité.

Il est des choses très étranges, et dans toute ma carrière. J'en ai vu, mais jamais aussi étrange que celle-là, je crois. Comme le comportement du capitaine Sad, vis à vis d'une jeune elfe aux tenues, ma foi affriolantes. Il parait très strict et sur de lui. Mais nous autres, habitants d'Etrion, attendons de voir ce qu'il vaut vraiment, car nombre de jeunes recrues n'ont pas tenues face aux conditions hostiles et se sont revelé des pleutres digne d'Astria.

Enfin ne jugeons pas l'ane, avant de l'avoir attelé.

Donc je disais, que j'avais rarement assisté à chose plus dérangeante, je crois que finalement c'est le terme. L'histoire a commencé par ce fait. On a vu le Capitaine Sad portant le corps de la jeune elfe, jusqu'à la cathédrale de notre déesse. Le couple suivit par un Halfelin.

Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé à l'intérieur, puisque je n'y étais pas et que les prêtres ne sont pas bavards. Mais j'ai vu l'Halfelin ressortir en courant, arborant un masque de tigre sur la tete. J'ai toujours trouvé cette race trop libéré des us et coutumes humaines. Enfin.

L'elfe est ensuite sortie seule, se dirigeant à grands pas vers les ruelles de la ville. Puis le Capitaine Sad, je ne sais pas trop pourquoi, je lui trouvais un air triste ou décue, peut-être la belle n'avait-elle pas cédé à ses avances ? Il est resté sans bouger, et elle, je l'ai vu faire le tour de la place avant de quitter la cité.
Si j'avais été Capitaine, je me serais contenté d'ordonner à mes gardes de l'attraper ou tout du moins de l'empecher de quitter la cité, mais il n'en a rien fait.

Il a ensuite quitté lentement, l'enceinte d'Etrion. Il est des choses qui n'échappent plus guère aux vieillards tels que moi, et je pressentais que cette histoire n'était pas terminé. Je rejoignis un collègue, faisant semblant de discuter.



***


Pensées d'un léopard brun, qui somnolait sur une branche non loin, du lieu.


Une odeur... Les debouts sont revenu...
Ils vont et viennent souvent ces temps-ci. Une oreille pointue se glisse sur mon territoire. Deux autres debouts passent. Je les laisse faire. J'ai déja mangé.

La femelle, je le sais, car les debouts ont deux odeurs différentes, se glisse sur une montée de terre, je l'observe. Elle est calme, c'est bien. Je n'aime pas ceux qui courrent en tout sens, en hurlant, chaque fois qu'il me voie. Elle s'assoit et ne bouge plus.

Le sommeil me gagne, cette biche était bonne.

Un bruit, celui d'un Tas de Fer. Il court sur mon territoire, aussi discret qu'un ours en rut. L'oreille pointue ne bouge toujours pas. Le debout passe et repasse, réveillant certains animaux qui n'apprécie pas ce dérangement. Moi, je préfère rester dans mon arbre, cela me fait de l'amusement que de le voir courrir ainsi.

Les debouts sont aveugles, ou celui-la est trop bete pour voir l'évidence. Il doit chercher l'Oreille pointue, alors que celle-ci se trouve sous son nez. Il finit par la trouver, enfin.

Une autre odeur. Je grogne. Kaar est revenu de la chasse, le debout est sur notre territoire. Combat, choc des crocs contre le fer. Le debout gagne, Kaar bat en retraite.

Puis le vainqueur emmene l'Oreille pointue. Je vais pouvoir reprendre ma sieste.

***
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MessageSujet: Re: Renaissance naturelle   Renaissance naturelle Icon_minitimeVen 25 Avr - 21:16

Témoignage d'un soldat en repos au marché d'Etrion.

Le nouveau capitaine, un certain Sad se comporte étrangement. Les autres racontent qu'il est strict mais juste, je ne l'ai pas encore rencontré personnellement. Enfin en tout cas, aujourd'hui, il portait dans ses bras, le corps d'une belle elfe et son armure était verte des lianes et autres buissons de la forêt alentour. Il paraissait avoir combattu, et l'elfe dans ses bras, était très mal en point. Inconsciente.

Ils entrèrent dans la caserne. Moi je restais dehors, profitant de mes heures de repos. Un peu plus tard, j'entendis des soldats brailler. Je me dirigeais vers eux, et leurs cris devinrent audibles.

"C'ui qui bute le piaf se voit offrir une tournée à la taverne"

Celui qui avait gueulé appartenait à cette catégorie de personne qu'on ne pourra jamais apprécier. Je cherchais le volatile en question et apercut un faucon qui volait haut pour éviter les pierres. Les cris se firent plus excités. Et le capitaine Sad finit par ouvrir une fenetre de la taverne et demandé en gueulant plus fort que les autres ce qu'il se passait dehors. Je vis un soldat s'arreter à sa hauteur et lui expliquer, et devinait que le si respecté Capitaine devait voir rouge.

Il ordonna qu'on arrête quand les autres se mirent à brailler.

"Brutus a eu l'piaf"

"C'est un bon, Brutus"

Le capitaine ordonna qu'on lui amene Brutus et le responsable de la section, que je cherchais aussi des yeux, avant de remarquer le demi-orc un peu beta qui tenait l'oiseau toujours vivant par l'aile.

"Cessez immédiatement vos conneries"

Le capitaine se tut quelques instants.

"Et vous serez aux portes de la cité, à repousser les ours"

Il referma la fenetre. Les autres se remirent à brailler. A croire qu'il n'avait pas entendu parler du tempéramment du Capitaine Sad. Celui-ci rouvrit la fenetre, et fit convoquer Brutus et le soldat responsable. Pour ma part, je me contentais d'un sourire avant de me dirigers vers l'intérieur de la caserne, prendre mon tour de ronde.


***

Témoignage d'un prêtre appelé au chevet de l'elfe inconsciente.


Le nouveau capitaine, un certain Das, ou approchant gueulait à qui mieux mieux depuis une bonne demie heure, sur des soldats et maintenant sur moi. Il allait apprendre ce qu'il en coutait de ne pas respecter les prêtres de la déesse Syriel. Je m'avancais tout de même, regardant la jeune elfe qu'il me désigna.

Sa tenue dévoilait largement ses formes, ainsi allongée. Pourquoi refuser de voir ce que la nature offre à nos yeux ? Cette attention n'eut pas l'air de plaire à Das. Encore des cris. A croire que cet homme ne savait que gueuler. Je ne pouvais rien pour l'elfe.

Il fit convoquer les soldats abrutis qui braillaient dehors et leur demanda des explications dans le couloirs. Le demi orc, Bartus, ou un nom comme ca, cria et lacha quelquechose. Un oiseau. Le capitaine les congédia, et laissa l'oiseau au milieu du couloir. A croire qu'il ne l'avait pas vu. Cet oiseau pour ce que j'en savais, paraissait blessé, mais il sembla trouver la force de se déplacer vers l'elfe.

L'homme fit convoquer un mage, essayant toujours de soigner l'elfe. Comme si un mage pouvait y faire plus que moi. Pretre de Syriel. Notre déesse bien aimé. Le mage lui expliqua que l'elfe semblait en transe. Et le capitaine Das faillit le frapper pour lui avoir dit quelquechose d'aussi évident. L'homme ramassa l'oiseau, et cela sembla réveiller l'inconsciente qui essaya de tendre le bras vers l'oiseau. Le mage lui dit qu'elle était peut-être rodeuse, que l'oiseau était son compagnon. Le capitaine Das déposa l'oiseau sur le ventre de l'elfe et les deux semblèrent s'apaiser.

Ces choses la me dépassait, je regagnais la cathédrale, me préparant pour la prière a Syriel.
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