C’est après ce début d’enquête qu’Eradrith continua ses recherches à Astria , quelques heures plus tard. Elle ne mis gère longtemps à trouver Balthazar , le lieutenant de la garde . Après quelques minutes d’attente dans un bureau poussiéreux de la caserne , il fît son entrée , visiblement intrigué et curieux de savoir ce que souhaitait l’elfe aux cheveux blancs.
Balthazar fît bien comprendre à Eradrith qu’il savait quelque chose , mais , les murs ayant des oreilles , il lui donna un rendez vous au pont du pêcheur , une heure plus tard, non loin d’Astria .
Par malheur , il n’eût le temps de proférer que quelques paroles avant qu’un espion d’Astria surgisse derrière le lieutenant , un couteau sous la gorge. Le brave homme usa de ses dernières paroles pour dire à l’elfe de fuir avant que ca soit son tour.
Affolée , Eradrith pris ses jambes à son cou , et tenta de distancer l’homme masqué , déjà à sa poursuite, laissant derrière lui un lieutenant égorgé, gisant au sol . Ses entrainements à la course parvint à distancer l’homme d’une rapidité pourtant impressionnante . Elle arriva in-extremis jusqu’à la garde , devant les remparts , signalant un homme à sa poursuite. Naturellement , le tueur avait eu tout son temps pour se fondre dans le plan des ombres , faisant par conséquent passer l’elfe pour une folle. Ne réfléchissant pas à la situation , elle parla immédiatement du meurtre commis un peu plus loin. Le garde et elle s’y rendirent au pas de course , et n’y trouvèrent qu’un peu de sang frais . Le garde escorta la jeune elfe jusqu’à Astria pour faire un rapport. Et c’est devant un scribe , témoin des dires de l’elfe ,concentré afin de tout noter qu’Eradrith expliqua au garde les dernières paroles de Balthazar :
« Il disait que même le roi serait impliqué , ou du moins , quelqu’un de très haut placé. Il a dit également dit que le capitaine de l’équipage avait été enlevé pour ne pas qu’il parle , car il saurait quelque chose ! »
Et ce n’est pas avant d’avoir failli se faire arrêter , de s’être fait insulter d’Hérétique, menacée de pendaison et accusée du meurtre qu’Eradrith pût finalement rester en liberté , parvenant à chaque fois à expliquer tant bien que mal la vérité.
Scribe : Tiens , encore un homme avec sa capuche en ville … monsieur ? Que … ? Il a disparu sous mes yeux !!
Eradrith : C’était lui … c’était l’assassin …
Scribe : Je crois que je vais noter ça dans mon rapport …