La disparition de Robia

Voila plusieurs jours qu'en Astria la rumeur grandissait, inexorablement. La bien aimée Capitaine de la Garde d'Astria, denommée Robia serait disparut.
En Astria on vu de nombreux gardes en agitation pendant plusieurs jours, cherchant sans relache des preuves de son depart. Le temps passait et apporta la confirmation de cette disparition jusqu'aux oreilles du nouveau Roi d'Astria, le paladin Elmius. Tous durent finalement accepter l'evidence, leur Capitaine avait bel et bien disparue.

Une fois la confirmation entendue le roi d'Astria prit d'emblée les devants et decida, en plus de continuer à meler la garde à cette enquête, de récompenser fortement toute information juste qui lui serait transmise.

En quelques heures à peine, plusieurs crieurs publics parcouraient Astria annoncant la nouvelle à tout va. Toute personne detenant des informations justes et concernant la Capitaine de la Garde etant prié de se rendre au Palais afin qu'un scribe prenne note de leur temoignage. Un temoignage dont le Royaume d'Astria saura se montrer génereux.

Tildhan rapporte qu'un moine du Monastère aurait croisé le chemin de Robia. Cette dernière, chevauchant en direction des montagnes aurait semblé de mauvaise humeur... Avec ça, le conseiller du Magisterium rapporta une flèche appartenant visiblement à l'archère et trouvée sur le cadavre d'un ettin aux abords de Meregrin.

** une partie des archer de la garde d'astria est toujours sur le qui vive....ils ne pensent pas que leur Légatus est morte et ils continuent leus recherche plus acharné que jamais**

Croulant inévitablement sous le poids du temps, les Archers de la Garde d'Astria n'en pouvaient plus de cette interminable attente. Impuissants face à la disparition du dernier Roi mais également face à la passivité de certains de leurs supérieures ils reprirent d'eux même les choses en main.
Les plus fidèles et téméraires soldats aux ordres de la Légatus décidèrent d'enquêter et de percer ce secret, tous prêts à payer de leur vie. Ils se relayèrent jours et nuits en binôme, cherchant inexorablement une trace de leur bien aimée Légatus sur toute l'île. Les semaines passées à un rythme effrayant et les quelques hommes commençaient à s'attirer les soupçons de certains autres membres de la Caserne. Leurs disparitions régulières et le roulement anormal qu'opéraient les Gardes n'étaient pas bien vus par les plus rigides et formatés d'entre eux. Les recherches s'éternisaient, ralenties par les nombreux autres problèmes venant s'ajouter sur le dos déjà bien courbé d'Astria. Contre toute attente l'écoulement du temps qui leur faisait tellement peur allait enfin jouer en leur faveur. Deux d'entre eux finirent par ramener une preuve, une preuve que leur Légatus était toujours sur l'île et plus important encore. Ils avaient découverts le casque de Robia au beau milieu du Désert, des mois après sa disparition. C'était un signe clair, leur Légatus était bien dans ce désert, mais sans doute depuis peu. Leurs efforts cumulés duraient depuis déjà tellement longtemps qu'ils auraient aperçus ce précieux casque si il avait été la depuis toujours, mais ce n'était vraisemblablement pas le cas. Le corps de Robia à été déplacé, dans ce désert, quelque part. Tous en etaient maintenant convaincus.
Mais dans quel but et comment pouvait on vraiment en être sur au fond? Les archers ne l'étaient pas tous mais l'espoir qui les avaient animés avec ferveur depuis sa disparition ne pouvait les abandonner maintenant, surtout devant une telle preuve. Ils redoublèrent d'effort et leur persévérance fit enfin ouvrir les yeux à l'ensemble de la Caserne d'Astria qui ne put qu'avoir foi en cette preuve qu'ils avaient alors sous les yeux.
L'espoir renaissait enfin en tous, la Légatus était toujours en vie, il fallait la trouver, et comprendre.

On raconte que la magicienne du Magisterium, Dame Calypso serait partie en compagnie d'une troupe hétéroclite comprenant notamment des membres du Bosquet, un nain, un moine et un membre de l'ordre du Phénix. Elle était conduite par un mystérieux globe lumineux, narre-t-on dans la taverne d'Astria...

Hélas, il se dit également que le groupe serait revenu en plusieurs fois, blessé, fatigué, éreintée à la fois physiquement et psychologiquement. Le premier groupe était composé d'une étrange troupe d'animaux, portant les corps -mais non point des cadavres- de membres de cette expédition. Le deuxième rentra à pieds, avec une personne en plus, paraît-il.

Ironiquement, cette femme, les membres de cette expédition ne l'avaient jamais vue, ni connue directement. Seulement par le biais de rumeurs, si ce n'est pour l'un d'entre eux (Geriel). Mais tous s'étaient battus jusqu'au bout, désireux de ne pas abdiquer -jamais- en ces temps sombres pour l'île.

Deux fois hélas, l'on raconte que ça n'est pas la fin de l'histoire. La captive maintenant libérée serait traumatisée. Point de fin, ça n'est que le début. Le début d'un long travail de reconstruction identitaire...

Mais l'on gage que cette rumeur ne saurait qu'apporter joie au peuple d'Astria.



[HRP: Et oui, c'est court, mais faudra en apprendre plus RP . Je ferai un résumé détaillé plus tard, sauf si quelqu'un tient à le faire, et si possible lorsqu'on sera pourquoi la dame fut capturée. Il faut dire qu'à deux heures du matin heure française, nous n'avons guère eu le temps de se raconter les aboutissants ! Merci à MD_Runya pour cette animation et pour les précédentes en rapport (ainsi que pour les suivantes *regard mystérieux* ? )]

**Cette dernière nuitée, Amithien se souvînt**

Après les dernières deux attaques de golems impliquant vraisemblablement la magicienne drow, les personnes impliquées n'étaient point restées inactives. Dame Calypso, maîtresse au Magisterium, s'était procurée un mystérieux globe magique permettant la détection des golems. Je ne m'y connais point en matière arcanique, mais je gage qu'elle s'était servie des étranges pierres découvertes sur certains golems.

Des portes d'Astria partît alors discrètement ce que nous appellerons une petite expédition. Certes, mise à part pour Dames Geriel, Calypso et Anais, la troupe ne comportait pas l'élite des combattants d'Arcanos, mais leur détermination était à tous égale et sans faille. Je me souviens avoir vu partir cette petite troupe d'Astria, persuadée qu'ils reviendraient tous vivants, avant de les rejoindre finalement à l'orée du désert, prévenue par un faucon de l'importance de cette sortie. Aux trois dames mentionnées, il faut ajouter Messire Lyokin, Messire Thoren, le moine Ash'Jaal (qui nous a rejoins par la suite), ainsi que moi-même.

A partir de l'entrée du désert, la stratégie à suivre ne fît point l'ombre d'un doute (et de toute manière, cherchez de l'ombre dans le désert !). Elle fut mise en œuvre implacablement. Dame Calypso se servait de son globe magique, et nous tous assurions sa sécurité, avec plus (pour les deux protectrices du Bosquet) ou moins (pour nous autres) d'efficacité. Nous étions tout de même prudents lorsqu'il fallait affronter les golems. Nous savions tous qu'il ne fallait surtout pas retarder le périple en tombant au combat, et qu'un autre, beaucoup plus âpre, se rapprochait et concernait (très vraisemblablement) des elfes noirs.
Avantage, les connaissances de Dames Geriel et Anais vis-à-vis de la région se révélèrent précieuses, et avec le recul, indispensable.

Nous avancions cependant, contre vent et sable, voire vent de sable. Lentement mais inexorablement, pas après pas. Et même dans la tempête le globe magique fonctionna, nous permettant d'éviter de nous perdre et de sombrer. Nous arrivâmes au final dans un grand canyon (où Ash'Jaal nous retrouva). Le danger nous guettait et nous ne tardâmes point à le découvrir, puisque pas moins de deux golems de pierre sortirent des roches nous entourant. Cela se produisit à maintes reprises dans cet horrible canyon. De plus, les roches semblaient refléter la chaleur solaire vers l'intérieur et non vers l'extérieur du canyon. Elle nous étouffait, et peut être aurions nous échoué si la nuit n'était tombée.

Après des combats contre des golems gagnés non sans peine, mais sans décès, nous arrivâmes en vu d'un camp avancé plongeant dans les ombres des roches. Classique pour des drows. C'est alors que le drame se produisit.

Nous tergiversâmes sans doute trop longtemps alors que nous voyions le campement. Un guerrier drow nous sauta alors dessus, mais il pût être mis en déroute difficilement, mais sûrement. Non, le drâme, c'est cette magicienne qui arriva alors...Je n'ose y repenser, et je ne peux y repenser calmement. Une telle puissance ! Nous avions à peine finie d'affronter quelques golems qu'elle apparue et lança ses sortilèges. Inutile de préciser que je n'ai guère de souvenir du combat. Tout ce que je sais, c'est que tous tombèrent au sol, sauf Dame Calypso, qui redoublait de sortilèges. Ses mains semblaient ne former qu'un flou unique tant elles se déplaçaient, contrastant avec la petite maladresse de ses longues jambes. Peut-être que j'exagère, mais il est délicat de dire si cette impression était juste le reflet de son talent ou de ma lucidité perdue.

Mais Dame Calypso parvînt à l'affronter, à équilibre le combat, et à renverser la tendance. La drow, blessée dans son orgueil et n'ayant plus de sorts, se rua sur la magicienne du Magisterium et lutta de rage contre les boucliers élémentaires entourant la géante. Combat qu'elle perdît. Alors qu'elle tombait au sol, c'est nous qui nous relevions petit à petit, nous soignant. Et tremblant de devoir affronter d'autres magiciennes de son type.

Après un temps de réflexion, il fut décidé que je devais tenter une infiltration dans la base drow, en profitant de ma capacité à me transformer en Yathrin. Je rentrais donc, et hélas, l'infiltration fut de courte durée, car je tombais sur une prêtresse. Un rapport de force s'engagea par nos mots, de mensonges et d'intimidation. Fort heureusement, en regardant autour de moi, je ne constatais pas d'autres magiciennes telles que celle que nous avions pu rencontrer.

Je décidais d'engager le combat lorsque la prêtresse décida une chose qui n'aurait pas pu être réglé autrement que de manière violente pour une Yathrin. Malheureusement, elle riposta et je serais tombée sur en fait, mes compagnons et amis ne m'avaient point suivi furtivement. La force du nombre était nôtre, et nous réussîmes à tuer tous les drows présents à l'étage. Nous étions épuisés, fatigués, lorsqu'une explosion retentît de l'étage inférieur. Inutile de préciser que nous ne nous précipitâmes point.

Il fut décidé d'envoyer Geriel et Anais voir en bas. Ce qu'elles ont vu, nous n'en avons pas encore parlé. Comme si un mur s'était installé. Mais nous entendîmes tous du premier étage un cri rauque d'une femme égorgée. Des bruits de combats se fîrent entendre, et nous descendîmes (sauf Dame Calypso, épuisée), lorsque je reconnus des cris de souffrance venant de mes deux amies. Elles étaient hélas tombées, et face à une magicienne drow. Une femme se trouvait en cage à côté d'elle (L'ex-légatus comme nous l'apprîmes plus tard). Le combat s'engagea après avoir retrouvé quelques forces, et fort heureusement, la magicienne avait déjà utilisé ses plus puissants sortilèges sur mes soeurs, sinon, nous serions tous morts là bas. Grâce à ce facteur là, nous pûmes la prendre de nombre, et victoire fut nôtre, mais à quel prix...

Après maintes interrogations, je me transformais en minotaure pour ouvrir la cage, et libérer Dame Robia. Nous souffrions tous. Messire Thoren et Dame Calypso furent ramenés sur des animaux. Nous ressemblions à une longue caravane. Le retour fut long, et pas sans questionnements. Quel était ce bruit d'égorgement ? La dernière magicienne drow était-elle celle qui maniait les pions ?

Certaines questions subsistaient. Ce qui s'est passé après l'expédition, c'est déjà du passé aujourd'hui.
Mais ces questions encore en cours, de même que la convalescence de Dame Robia, voilà ce que l'on peut nommer présent.

(HRP: Navré pour le up du topic, mais j'avais promis un récit plus complet !).